Un syndicat centenaire dont la devise est :  » la vie à défendre »

Les 1er et 2 novembre 1919, rue Cadet, à Paris, 200 délégués représentant 350 organisations votent à l’unanimité la constitution de Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC). La CFTC regroupe déjà une grande diversité de métiers et couvre de nombreuses régions.

  • Très tôt (vers 1899), la CFTC a vu naître et se développer les premiers syndicats féminins. Tout en étant affiliés à la CFTC, les syndicats féminins chrétiens conservent une large autonomie organisationnelle qui favorise l’émergence de fortes personnalités. Ces militantes développent un discours et des pratiques axés sur la défense du travail féminin mais aussi pour la possibilité pour les femmes mariées de rester au foyer.
  • 1936, les salariés obtiendront finalement notamment la semaine de 40 heures de travail et deux semaines de congés payés. À l’époque, deux tendances s’affrontent : la CGT, révolutionnaire, en tant que syndicat instrument de la révolution politique, et la CFTC, réformiste, en tant que syndicat fer de lance pour transformer la société.
  • 1943, la CFTC, avec la CGT participent à la constitution du conseil national de la Résistance (CNR).
  • Le congrès CFTC de novembre 1964, au Palais des Sports à Paris, aboutit à la scission du mouvement en deux organisations syndicales distinctes : la CFTC et la CFDT (Confédération Française Démocratique du Travail). La CFTC élit Joseph Sauty à sa tête et refuse la politisation au service de la lutte des classes. Elle prône un syndicalisme indépendant des partis politiques, favorisant le dialogue et la négociation.1968, les accords de Grenelle sont négociés par les représentants du gouvernement Pompidou, des syndicats et des organisations patronales. La délégation CFTC est conduite par Jacques Tessier. Conclus le 27 mai 1968, ils aboutissent notamment à une augmentation de 35 % du SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) et de 10 % en moyenne des salaires réels
  • En 1985, elle soutient la création de l’allocation parentale d’éducation
  • années 70 et 80,  la CFTC prend part à de nombreuses innovations sociales : formation professionnelle continue, généralisation des retraites complémentaires, chèques vacances, RMI
  • 2006,  le statut du travailleur de la CFTC est un projet visionnaire et réaliste. Il porte des propositions concrètes qui revendiquent la primauté de la personne sur les exigences de l’économie. Attachée dès ses premières heures à la participation des salariés aux fruits de l’expansion de leur entreprise, la CFTC milite aujourd’hui pour un élargissement de la participation à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille (actuellement, la participation est obligatoire seulement dans les entreprises de plus de 50 salariés). La CFTC est favorable à la diminution du temps de travail afin, à la fois, de partager le travail et d’apporter, sur le plan individuel, plus de temps libre aux travailleurs (ainsi susceptibles d’améliorer leur vie familiale, associative … ).
  • 2013,  La CFTC confirme sa place importante sur l’échiquier syndical. La mesure de l’audience syndicale met en lumière le poids de la CFTC : 10,62 % sur l’ensemble des cinq organisations représentatives au niveau national.
  • 2019, Concertation dans le cadre du plan d’action gouvernemental en faveur de l’insertion des personnes handicapées Convaincue que tout travailleur, qu’il soit handicapé ou valide, est avant tout une personne qui a droit au respect de sa dignité, la CFTC attache une importance particulière à la situation des personnes handicapées.

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